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Thaïlande: l'aéroport de Bangkok est fermé

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Des affrontements entre partisans et adversaires du gouvernement ont fait onze blessés. Le premier ministre, lui, refuse toujours de démissionner malgré les manifestations contre lui.
Devant les bureaux provisoire du premier ministre Somchai ce mardi. (REUTERS)
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publié le 25 novembre 2008 à 12h36
(mis à jour le 25 novembre 2008 à 16h42)

L’aéroport international Suvarnabhumi de Bangkok a été fermé mardi soir en raison de l’occupation du principal terminal par des manifestants antigouvernementaux. Des millions de touristes transitent chaque année par cet aéroport qui a été fermé pour une durée indéterminée.

Onze personnes ont par ailleurs été blessées lors d’affrontements, ponctués par des tirs, entre partisans et adversaires du gouvernement. La police a déclaré que les onze blessés, dont un grave, étaient des partisans du gouvernement et que huit d’entre eux avaient été touchés par des balles. Peu avant les incidents, l’armée a réaffirmé qu’elle n’avait aucunement l’intention de s’emparer du pouvoir.

Les manifestants sont «prêts à un long siège»

Un pouvoir que le premier ministre Somchai Wongsawat ne compte pas abandonner. Ce mardi matin, il a une nouvelle fois rejeté les appels à la démission lancés par les milliers de manifestants descendus dans la rue contre son gouvernement. Au lendemain du blocus du Parlement de Bangkok, ils étaient en effet environ 10.000 à assiéger les bureaux temporaires que Somchai a aménagés dans un terminal désaffecté d'aéroport en raison de l'occupation du siège du gouvernement depuis le 26 août.

Les manifestants sont «prêts à un long siège, comme à Government House» d'après un des leaders de la protestation, Sawit Kaoewan.