hommes d’affaires, touristes, eurodéputé, etc. Ils ont été les témoins, sinon les victimes, d’un déchaînement de violence sans précédents à Bombay, mercredi soir et toute la journée d’hier, où les forces de sécurité tentaient de libérer les otages. Ils racontent.
Gulam Noon, un homme d'affaires britannique d'origine indienne de passage à Bombay était dans l'hôtel Taj Mahal.
«J'avais réservé une table au restaurant de l'hôtel, mais, légèrement malade, j'avais finalement préféré dîner dans ma suite du troisième étage avec mon frère et deux collègues : c' est probablement ce qui m'a sauvé la vie, car le restaurant est le premier lieu où sont entrés les terroristes, raconte-t-il au Times de Londres. Nous avons d'abord pensé entendre des feux d'artifice. Par la fenêtre, nous avons vu des hommes entrer en courant dans l'immeuble et d'autres s'enfuir.» Une bombe a ensuite explosé. «L'immeuble entier a tremblé. C'était comme un tremblement de terre. Et puis il y a eu d'autres explosions. J'ai pensé qu'il fallait quitter vite l'hôtel, mais j'ai vu par le judas de la porte un homme s'approcher dans le couloir avec un AK47. J'ai appelé le manager de l'hôtel. C'est extraordinaire, il était encore à son poste. Il m'a dit de bloquer la porte, qu'il y avait des hommes en armes qui cherchaient des Américains et des Britanniques. Je suis Britannique et j'en suis fier», raconte Gulam Noon. Un incendie s'est déclenché. «J'ai vu la fumée entrer dans le