La police de Bangkok a ordonné vendredi aux manifestants de quitter «immédiatement» l'aéroport Don Mueang. «Les manifestants et leurs leaders doivent se conformer à la loi» et «quitter le lieu où ils sont rassemblés, faute de quoi les forces de l'ordre prendront les mesures nécessaires» pour obtenir un retour à la normale, a affirmé le chef de la police métropolitaine de Bangkok, le commandant Suchart Mueankaeo.

Or, quelques auparavant, un leader des manifestants antigouvernementaux qui bloquent les deux aéroports de la capitale thaïlandaise, a pour sa part affirmé que les opposants se battraient «jusqu'à la mort» si la police essayait de les disperser.

Seul signe d’apaisement, les opposants au gouvernement ont accepté d’engager des pourparlers avec les autorités pour trouver une issue à la crise qui paralyse le pays. Seuls des simples contacts informels avaient été noués précédemment.

Des centaines de policiers positionnés aux abords de l’aéroport international

Le commandant adjoint de la police régionale, Piya Sorntrakoon, a également indiqué que des centaines de policiers avaient été positionnés aux abords de l'aéroport international de Suvarnabhumi, assiégé par les manifestants, mais que ce mouvement «n'est pas destiné à un assaut».

Les deux aéroports commerciaux de Bangkok ont été envahi