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A Doha, Sarkozy veut rassurer les pays pauvres

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Le chef de l'Etat s'est engagé ce samedi, lors d'une conférence de l'ONU, à verser l'aide européenne aux pays pauvres, prévue dans le cadre des objectifs du millénaire de 2000.
Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de l'Onu à Doha sur le financement du développement, ce samedi 29 novembre. (Reuters)
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publié le 29 novembre 2008 à 10h44
(mis à jour le 29 novembre 2008 à 17h09)

L'ONU et l'Union européenne ont plaidé samedi à Doha, au début d'une conférence sur le financement du développement, pour que la crise financière ne fasse oublier ni l'aide, ni l'environnement.

Seul le président français Nicolas Sarkozy a fait le déplacement à Doha, où il a assuré que l'aide de l'Union européenne (UE) aux pays pauvres, notamment en Afrique, ne serait pas "sacrifiée".

En tant que président de l'UE, il a aussi assuré que l'Europe des 27, qui a versé en 2007 61 milliards de dollars d'aide publique au développement (60% de l'aide mondiale), respecterait sa promesse de consacrer au soutien des pays pauvres 0,7% de son produit intérieur brut en 2015.

La délégation française a envisagé de nouveaux moyens, comme des taxes sur les billets d'avion et les émissions de gaz carbonique, pour financer l'aide au Sud.

Nécessité d'un "plan de relance globale"

Pour le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, "la crise financière n'est pas la seule à laquelle nous faisons face". "Nous sommes confrontés aussi à une crise du (processus de) développement et à une accélération du phénomène du changement climatique", a-t-il déclaré à la presse.

"Ces menaces sont inextricablement liées et il faut les traiter comme un seul" et unique problème, d'où la nécessité d'un "plan de relance globale qui puisse répondre aux be