Près de quarante-huit heures après le début de l’attaque terroriste contre plusieurs cibles à Bombay, les forces spéciales indiennes continuaient, vendredi soir, de traquer les combattants islamistes dans le célèbre hôtel Taj Mahal. En début de soirée, les soldats sont, par contre, venus à bout du commando qui occupait un centre culturel juif, sans parvenir à sauver cinq otages israéliens, dont un rabbin et sa femme venus de New York, retrouvés morts.
Tous les clients indiens et étrangers qui étaient coincés dans l’hôtel Oberoi-Trident depuis mercredi soir ont, quant à eux, pu être évacués sains et saufs, après que les deux derniers terroristes retranchés dans le bâtiment ont été abattus en début d’après-midi. Parmi les rescapés figurent une vingtaine de ressortissants français, qui devraient être rapatriés à Paris. Le dernier bilan des victimes est d’au moins 160 morts, dont deux Français (lire ci-contre), et près de 300 blessés. Un décompte encore provisoire puisque, d’après plusieurs témoignages, de nombreux cadavres gisent toujours à l’intérieur du Taj Mahal.
«Prix à payer». Sur le plan politique, cette attaque risque de porter un coup dur au laborieux processus de paix en cours entre l'Inde et le Pakistan, New Delhi ayant ouvertement affirmé que les assaillants provenaient de l'autre côté de la frontière. «Selon des informations préliminaires, des éléments ayant des liens avec le Pakistan sont responsables», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Pra