Sans surprise, puisqu'elle avait multiplié les avertissements, la Chine a exprimé sa colère ce dimanche après la rencontre entre le président Sarkozy et le dalaï lama, en convoquant l'ambassadeur de France pour lui faire part de sa «vive protestation».
La chaîne de télévision CCTV a fait état de la convocation de M. Hervé Ladsous auquel il a été expliqué que l'entretien la veille à Gdansk, en Pologne, avait «mis à mal» les relations sino-françaises et sino-européennes, alors que Nicolas Sarkozy est aussi président de l'Union européenne (UE).
«Le vice-ministre des Affaires étrangères He Yafei a émis une vive protestation», estimant que la rencontre de Gdanks avait «mis à mal les fondements des relations sino-françaises et sino-européennes», selon CCTV.
Dans une déclaration séparée, plus virulente, le ministère chinois des Affaires étrangères a jugé que l'entretien de M. Sarkozy et du dalaï lama avait «fait beaucoup de mal aux relations bilatérales sino-françaises».
«Ingérence grossière dans les affaires intérieures de la Chine»
«En dépit de la forte opposition des masses en Chine et des mises en garde fermes du gouvernement chinois», M. Sarkozy, «dans ses doubles fonctions à la présidence de la France et de l'UE», a «persisté» et rencontré le dalaï lama, «u