La pression se fait de plus en plus forte sur la Jamaat-ud-Dawa. Le Pakistan a en effet décidé ce jeudi de placer en résidence surveillée les principaux leaders de cette fondation caritative considérée comme l'aile publique du Lashkar-e-Taïba (LeT), le groupe armé islamiste accusé par l'Inde d'avoir commis les attaques de Bombay.
Le gouvernement a également donné l’ordre de faire fermer tous les bureaux de la structure que le Conseil de sécurité des Nation unies a placée mercredi sur la liste des organisations soutenant le terrorisme.
L’ONU avait également inscrit dans cette liste le nom de Hafiz Saeed, qui avait créé la Jamaat au lendemain de l’interdiction en 2002 du LeT, dont il était le fondateur et le chef.
«L'ordre a été donné de placer Hafiz Saeed ainsi que huit autres membres de la fondation en résidence surveillée», a déclaré un haut responsable du gouvernement, sous couvert de l'anonymat. Une information confirmée par un officier supérieur de la police.
L’interdiction de la fondation n’a pas été évoqué
«Des instruction ont été données pour faire fermer les bureaux de la Jamaat-ud-Dawa dans les quatre provinces du pays et dans l'Azad-Cachemire», la partie de cette région himalayenne administrée par le Pakistan, avait auparavant annoncé le porte-parole du ministère d