Le président américain George W. Bush a connu hier sa dernière mésaventure en Irak, en évitant de justesse de recevoir en plein visage une paire de chaussures lancée par un journaliste irakien au moment où il venait d'affirmer que "la victoire était proche".
envoyé par -Gattsu-
Lors de sa visite d'adieu aux dirigeants irakiens, cinq semaines avant son départ de la Maison Blanche, le président américain a été la cible d'un correspondant d'une chaîne arabe anti-américaine. Ce dernier a jeté, sans l'atteindre, ses deux chaussures sur lui et l'a traité de "chien", lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki.
Dans la culture arabe, être qualifié de "chien" ou se voir lancer une chaussure est l'insulte suprême et en 2003, juste après l'entrée des troupes américaines, des Irakiens avaient frappé la statue de Saddam Hussein à coups de semelles. Assis au troisième rang, l'Irakien a bondi en criant "c'est le baiser de l'adieu, espèce de chien".
M. Bush a esquivé les projectiles, lancés l'un après l'autre, et M. Maliki a tendu la main tandis que les journalistes irakiens immobilisaient leur confrère. En revanche, les agents de sécurité irakiens et américains ont é