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Les leaders politiques israëliens menacent le Hamas

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La perspective des législatives poussent Netanyahu (droite) et Tzipi Livni (centriste) à durcir leur discours, deux jours après la fin de la trève.
A moins de deux mois d'élections législatives anticipées, les deux principaux leaders politiques israéliens, Tzipi Livni et Benjamin Netanyahu, se sont engagés à mettre fin à la domination du Hamas dans la bande de Gaza s'ils parvenaient au pouvoir. "L'Etat d'Israël, et un gouvernement sous ma direction, se fixeront comme objectif stratégique de renverser le régime du Hamas à Gaza", a déclaré Tzipi Livni. /Photo prise le 2 novembre 2008/REUTERS/Baz Ratner (REUTERS/Baz Ratner)
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publié le 21 décembre 2008 à 19h07
(mis à jour le 21 décembre 2008 à 19h10)

A moins de deux mois d'élections législatives anticipées, les deux principaux leaders politiques israéliens ont rivalisé de volontarisme dimanche, s'engageant à mettre fin à la domination du Hamas dans la bande de Gaza s'ils parvenaient au pouvoir.

Le Premier ministre sortant Ehud Olmert a rejeté de son côté des appels à une action immédiate de grande envergure à Gaza en réponse aux tirs de roquette qui ont repris sur Israël depuis l'expiration de la trêve entre l'Etat juif et le Hamas vendredi.

Il s'est ainsi attiré les foudres du chef de l'opposition, Benjamin Netanyahu, qui l'a accusé d'être "trop passif".

"A long terme, le renversement du régime du Hamas est inévitable", a dit le dirigeant du Likoud en visitant à Sderot une maison touchée par les tirs venus de Gaza.

"L'Etat d'Israël, et un gouvernement sous ma direction, se fixeront comme objectif stratégique de renverser le régime du Hamas à Gaza", a déclaré quant à elle la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, devant des membres de son parti centriste Kadima.

"Les moyens d'atteindre cet objectif devraient être militaires, économiques et diplomatiques", a-t-elle ajouté, sans entrer dans les détails ni fixer de calendrier à son action.

Les sondages donnent les conservateurs du Likoud favoris du scrutin du 10 février, rendu nécessaire par les déboires judiciaires du chef du gouvernement. Mais l'écart se resserre entre les deux blocs.

Ismaïl Haniyeh, chef du gouvernement installé par le Hamas à Gaza, a balayé ces menaces