Ils ont d'abord été accusés d'être des putschistes avant d'être considérés comme des complices de «terroristes». Ce mardi, les 23 officiers arrêtés la semaine dernière ont été libérés, selon une source au ministère de l'Intérieur qui a pu parler avec l'un d'entre eux. Ils ont toutefois «signé un document promettant de rester à la disposition de la justice».
La confusion règne depuis samedi sur la libération effective de ces officiers - depuis le début de l’histoire, les autorités parlaient de 24 personnes impliquées - des ministères irakiens de la Défense et de l’Intérieur.
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur Abdel Karim Khalaf avait déjà indiqué samedi que les hommes avaient été libérés mais des sources au ministère de l’Intérieur avaient ensuite affirmé que l’ordre de libération n’avait pas été suivi.
Maliki avait démenti toute tentative de putsch
Dans un premier temps, les autorités les avaient présentés comme des putschistes, partisans de l’ancien président irakien Saddam Hussein, ayant tenté de renverser le gouvernement du premier ministre Nouri al-Maliki.
Mais celui-ci était sorti de sa réserve samedi pour démentir: «Ceux qui ont parlé de coup d'Etat en Irak se font des illusions. Les officiers (qui sont en charge des problèmes de la sécurité nationale, ndlr) ont l'esprit patriote et sont loin de ces bêtises».
Enfonçant le clou, il avait ajouté