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Cuba, 50 ans de Révolution

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L'île, économiquement exsangue, s'apprête à célébrer un demi-siècle de castrisme. Fidel Castro, qui a laissé la place à son frère Raul, devrait être absent des festivités à Santiago.
A woman carries a papier mache Cuban flag in Havana December 27, 2008. REUTERS/Stringer (CUBA) (REUTERS)
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publié le 28 décembre 2008 à 9h41
(mis à jour le 28 décembre 2008 à 10h15)

Cuba marquera le 1er janvier un demi-siècle de Révolution après avoir survécu au départ du pouvoir de son «Lider Maximo» Fidel Castro, à 46 ans d'embargo américain, et à un naufrage économique causé par la disparition de l'allié soviétique.

L'un des derniers bastions communistes au monde, Cuba marque cet anniversaire à un moment d'incertitudes sur l'évolution de sa politique sous la présidence de Raul Castro, 77 ans, qui a promis des «réformes structurelles» après avoir succédé à son illustre aîné.

Fidel Castro, 82 ans, devrait être, sauf surprise, le grand absent de ces festivités, lui qui n'a pas fait d'apparition publique depuis fin juillet 2006. Il avait alors subi une grave opération - dont la cause reste toujours secret d'Etat - qui l'a obligé à renoncer au pouvoir de façon d'abord provisoire puis définitive en février dernier.

«Fils spirituel» du «Comandante» qui a défié sur son île 10 présidents américains, le dirigeant vénézuélien Hugo Chavez pourrait assister aux côtés de Raul Castro aux festivités de Santiago de Cuba, berceau de l'insurrection castriste dans le sud-est du pays.

Parti tiraillé

Une célébration doit avoir lieu jeudi soir dans le Parc Cespedes où Fidel Castro, à 32 ans, proclamait le «début de la Révolution», après la fuite à l'étranger du dictateur Fulgencio Batista et l'entrée à La Havane des premiers rebelles.

La Révolution, aussi portée par le légendaire guerillero argentin Ernesto «Che» Guev