Dans la minutieuse préparation de son opération «Plomb durci» dans la bande de Gaza, Israël semble avoir oublié un détail d’importance. Les chefs du Hamas, réfugiés pour la plupart dans des abris souterrains, sont totalement privés de réseau téléphonique en raison des destructions causées par les frappes aériennes. Ils ne peuvent plus communiquer avec le monde extérieur, notamment avec Khaled Mechaal, le chef du bureau politique du mouvement islamiste - en exil à Damas -, qui a appelé, lundi, à un cessez-le-feu avant de se rétracter.
Options. Après l'euphorie des premiers jours, marqués par la réussite de l'effet de surprise, la retenue des condamnations internationales et le nombre relativement limité de civils palestiniens tués par les frappes aériennes, le gouvernement israélien est maintenant confronté aux vraies questions. Quels sont les objectifs finaux de son engagement militaire à Gaza ? De quelles options dispose-t-il et comment mettra-t-il fin à son opération ?
Tout en accusant le Hamas d'être à l'origine des hostilités, Washington a proposé lundi, en filigrane, une porte de sortie du conflit en évoquant la possibilité d'une nouvelle trêve. «Pour que la violence cesse, le Hamas doit cesser de tirer des roquettes sur Israël et accepter un cessez-le-feu tenable et durable», a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Gordon Johndroe. Le chef de la diplomatie égyptienne, Ahmed Aboul Gheit, a détaillé la forme que pourrait prendre cette trêve renouvelée