C’est une terrible course contre la montre que mène l’armée israélienne dans son offensive anti-Hamas.
Chaque heure qui passe, malgré le strict embargo d’information imposé par Israël sur les images en provenance de Gaza, les dépêches tombent qui font état de morts civils de plus en plus nombreux, de cas de plus en plus dramatiques. Depuis hier, les organisations humanitaires soulignent l’extrême danger qui pèse sur les populations de ce minuscule territoire. Manque d’eau, pas d’électricité, ambulances bloquées, hôpitaux paralysés, familles décimées… Le décompte macabre grossit d’heure en heure. Le Hamas, affaibli par l’attaque israélienne, joue son rôle : il communique sur les morts civils et les souffrances endurées par les foyers palestiniens.
Tsahal n’a pas fini son travail, l’offensive ne s’arrêtera que lorsque les officiers israéliens estimeront leurs objectifs de guerre atteints. En attendant, pas question pour le gouvernement de Tel-Aviv de parler de cessez-le-feu… Et pendant ce temps, le compte des victimes s’alourdit. La crise humanitaire devient aiguë. Même si la presse ou les télés étrangères ne peuvent pénétrer dans Gaza, les informations sortent, parfois partielles, parfois invérifiables.
Dans cette guerre absurde (toute guerre l’est), la course entre la progression israélienne et ce qui est insupportable pour la «communauté internationale» (les morts civils) semble la clef du conflit. Il faut en sortir.
Quels que soient les objectifs d’Israël, il est désormais urg