La bande de Gaza était mardi matin le théâtre d'intenses combats entre forces israéliennes et combattants palestiniens et la cible de violents bombardements, alors que l'Etat hébreu a rejeté les appels à un arrêt de son offensive, qui a coûté la vie à au moins 560 Palestiniens.
L'inquiétude grandissait face au risque d'une aggravation de la crise humanitaire dans ce territoire pauvre et surpeuplé, où l'offensive israélienne a provoqué une grave pénurie de denrées alimentaires, selon des agences de l'ONU.
Des combats ou des bombardements ont étaient signalés mardi matin dans plusieurs secteurs de la bande de Gaza, après que de violents affrontements eurent éclatés lundi soir pour la première fois dans la ville de Gaza.
Mardi, peu avant l'aube, les chars israéliens épaulés par des hélicoptères de combat sont entrés dans Khan Younès, la grande ville du sud de la bande de Gaza, pour la première fois depuis le début de l'offensive terrestre samedi soir, selon des témoins. Les blindés se sont heurtés dans ce bastion du Hamas aux tirs des combattants palestiniens, ont-ils affirmé.
Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a dit n'avoir "aucune information" à ce sujet.
L'armée israélienne a par ailleurs annoncé que trois de ses militaires avaient été tués et que 24 autres avaient été blessés lundi soir dans le nord de la bande de Gaza lorsqu'un char israélien avait fait feu "par erreur" sur leur position.
Au total, quatre militaires israéliens ont péri et 79 autres ont été blessés depuis l