La pression internationale monte d'un cran sur l'Etat hébreu qui, sourd à l'appel de l'ONU pour un cessez-le-feu, continuait vendredi pour la quatorzième journée consécutive son offensive sur la bande de Gaza. «Israël a toujours agi, agit et agira toujours uniquement en fonction de ses propres nécessités de sécurité et de défense», a insisté vendredi la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, candidate au poste de Premier ministre pour Kadima (centriste) pour les élections du 10 février. Les bombardements se sont même intensifiés, d'autant que l'armée israélienne sait désormais avoir le temps compté pour finir son opération et prendre le contrôle des 14 kilomètres de frontière entre Gaza et l'Égypte, où passent les tunnels servant à l'approvisionnement en arme du Hamas (lire ci-contre). Mais, en même temps, les discussions ont continué au Caire autour des propositions du plan de paix franco-égyptien, dont Tel-Aviv a jugé les principes «positifs».
Tardif. A l'issue de trois jours de marathon diplomatique, le Conseil de sécurité a adopté dans la nuit de jeudi à vendredi la résolution 1860, qui «appelle à un cessez-le-feu immédiat, durable, pleinement respecté, menant au retrait complet des forces israéliennes de Gaza». Le texte a été voté par 14 des 15 membres du Conseil de sécurité. Les Etats-Unis n'ont pas bloqué le texte, se contentant de s'abstenir, tout en assurant le «soutenir» sur le fond «C'est une résolution très décevante pour Israë