Le 31 décembre dernier, Le Hamas promettait de combattre l'armée israélienne «jusqu'au dernier souffle» en cas d'offensive terrestre dans la bande de Gaza. Une fois les chars entrés dans le territoire, le principal chef local du mouvement assurait encore de la «victoire» face à l'Etat hébreu. Mais, bien évidement, le Hamas n'a rien pu face aux attaques et aux raids aériens israéliens. Et ces dernières heures, il a proposé un cessez-le-feu d'un an avec Israël.
Mais cette «offre» ne va pas sans contrepartie: le Hamas exige le retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza et la suspension du blocus imposé à l’enclave palestinienne. L’annonce a été faite par le numéro deux du bureau politique du Hamas, Moussa Abou Marzouk, puis confirmée par un diplomate occidental de haut rang.
Le Hamas accepte «les grandes lignes» du plan
Moussa Abou Marzouk, établi à Damas, indique que son mouvement a proposé ce cessez-le-feu, renouvelable, lors d'une rencontre au Caire avec les autorités égyptiennes, qui jouent le rôle d'intermédiaire entre le Hamas et Israël. «Ce sont les remarques que le mouvement a faites concernant l'initiative égyptienne. C'est ce que nous avons proposé.» Le Hamas attend désormais une réponse d'Israël.
Mercredi, après une rencontre avec le chef des services secrets égyptiens, Omar Souleimane, l'homme-clé des contacts indirects entre Israël et le Hamas, un responsable du mouvement islamiste avait déjà indiqué que le Hamas acceptait «les grandes lignes» du plan égyptien de cess