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Analyse

Trêve : le forcing des diplomates

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Le cabinet de sécurité israélien étudiait hier le plan égyptien. Il pourrait demander des ajustements.
publié le 16 janvier 2009 à 6h51
(mis à jour le 16 janvier 2009 à 6h51)

Le compte à rebours vers la trêve est engagé sous la pression internationale, mais les autorités israéliennes veulent gagner encore du temps afin d'achever leur opération militaire. Le cabinet de sécurité israélien - Ehud Olmert, Tzipi Livni, Ehud Barak - était réuni hier soir pour discuter avec Amos Guilad, proche conseiller d'Ehud Barak de retour du Caire. «Nous discutons avec l'Égypte sur la base du plan égyptien, mais aucune décision n'est encore prise», expliquait Mark Regev, porte-parole du Premier ministre.

Force multinationale. Et les choses peuvent durer. «La réponse du trio au rapport de Guilad ne sera pas forcément oui ou non. Mon impression est que le plan devra encore être affiné et que Guilad devra refaire au moins une navette au Caire», explique-t-on à Jérusalem. Mais du côté égyptien, on se dit optimiste, assurant qu'Israël a donné un «feu vert», ainsi que le Hamas, tout en reconnaissant que les discussions doivent continuer. L'un des principaux enjeux pour Israël est la «sécurisation» des 13 kilomètres de frontière entre Gaza et l'Égypte. Des centaines de tunnels creusés sous le no man's land et la route Philadelphie ont permis depuis des années l'armement du Hamas, y compris avec des missiles Grad de fabrication iranienne. Au-delà des dispositions et des modes de contrôle prévus par le plan égyptien sur la réouverture du point de passage de Rafah, l'Etat hébreu discute avec les Américains d'un dispositif p