Pour la première fois de leur histoire, les Etats-Unis auront aujourd'hui un président noir. Barack Obama, 44e président des Etats-Unis, prêtera serment sur les marches du Capitole en posant la main sur la Bible qu'avait utilisé Abraham Lincoln en 1861. Puis, sillonnant l'immense foule attendue pour l'acclamer, il empruntera une Cadillac blindée au numéro minéralogique «44» jusqu'aux portes de la Maison Blanche.
Gravité. A bien des titres, l'Amérique change d'époque. Une Amérique angoissée par une crise économique qui l'a presque mise à genoux, mais qui voit en Barack Obama l'homme le mieux à même de lui rendre cet «espoir» qui fut le thème central de sa campagne, lavant le pays de ses tourments du passé. Le président Obama se présente avant tout en rassembleur, à l'image de Martin Luther King, l'homme politique noir assassiné en 1968, à 39 ans, après avoir lancé le mouvement d'égalité des droits civiques. «Demain, nous nous rassemblerons et ne ferons qu'un, sur l'esplanade où le rêve de Martin Luther King continue de résonner. Par cela même, nous reconnaissons qu'ici en Amérique, nos destins sont inextricablement mêlés, a proclamé hier Obama afin de souligner la gravité du moment. Nous sommes résolus à marcher ensemble. En cherchant à renouveler la promesse de ce pays, souvenons-nous de la leçon de Martin Luther King : les rêves que nous avons séparément n'en font qu'un.»
Dimanche, le megaconcert de stars d’Hollywood et de la chan