The United States of Obama. Le slogan, repris sur les pin’s et les bonnets, résume l’incroyable état de grâce dont jouit le jeune 44e président des Etats-Unis, qui a prêté serment hier à Washington. Au terme d’une journée chargée en émotions et en cérémonies, il a fait le tour des «bals», cette institution typiquement washingtonienne qui accompagne chaque entrée en fonction d’un Président.
En smoking et noeud papillon satin, il a fait le tour d’une dizaine de bals, prononçant à chaque fois un petit discours avant de s’offrir un danse avec sa femme Michelle, vêtue pour l’occasion d’une robe blanche peu seyante.
C'est à midi que le président, le premier d'origine afro-américaine, a prêté serment sur la Bible ayant appartenu à Abraham Lincoln, cet autre président ayant fait l'histoire lui aussi pour avoir mis fin à l'esclavage et originaire comme lui de l'Illinois. «Moi, Barack Hussein Obama, je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des Etats-Unis et, dans la mesure de tous mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des Etats-Unis.» Malgré l'hésitation dans la voix et le léger trou de mémoire au moment de répéter ces mots historique prononcés par le président de la Cour suprême John Roberts, la foule qui se comptaient par centaines de milliers sur les pelouses du Mall à Washington, a poussé un immense «hourrah». La solennité du moment et l'émotion étaient palpable jusque dans les tribunes des dignitaires.
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