La nouvelle «Réflexion» de Fidel Castro est courte. Très courte. Le Père de la Révolution cubaine, 82 ans, y appelle le Parti communiste et le gouvernement à poursuivre leur travail malgré sa «grave maladie ou sa mort», dans ce commentaire publié sur le site internet officiel Cuba Debate.
«J'ai diminué le nombre de Réflexions comme je me l'étais proposé pour l'année actuelle, afin de ne pas interférer ou de gêner les compagnons du Parti et de l'Etat dans les décisions qu'ils doivent prendre», écrit l'ancien président, se référant aux analyses qu'il publie régulièrement.
Castro dit réviser ses discours passés
«Je suis bien, mais j'insiste: aucun d'entre eux ne doit se sentir impliqué par mes éventuelles Réflexions, ma grave maladie ou ma mort», affirme-t-il en assurant être en train de réviser ses discours passés.
Fidel Castro vante à nouveau le président américain, Barack Obama, son «visage intelligent et noble», «sa sincérité quand il dit qu'il veut convertir son pays en un modèle de liberté», tout en exprimant des doutes sur sa capacité à mener à bien ses idées dans le système américain.
Un silence médiatique de cinq semaines
«J'ai eu le rare privilège d'observer pendant très longtemps l'actualité. Je reçois l'information et médite calmement sur les événements. J'espère ne pas avoir à jouir d'un tel privilège dans quatre ans quand le premier mandat d'Obama sera ac