Symboliquement, il avait réservé son premier coup de fil au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Le chef de l'Etat américain privilégie désormais les dirigeants européens. Ce lundi, il a ainsi téléphoné à ses homologues russe et français Dmitri Medvedev et Nicolas Sarkozy ainsi qu'à la chancelière allemande Angela Merkel.
Selon l'Elysée Sarkozy et Obama ont abordé une série de «grands sujets à l'agenda international». L'entretien «chaleureux» a eu lieu «à l'initiative du président américain» et a duré une demi-heure. Les deux hommes ont notamment évoqué la crise économique, «sujet prioritaire sur lequel (ils) sont convenus de la nécessité d'agir de façon résolue et de travailler ensemble étroitement dans la perspective du prochain sommet du G20 de Londres».
Paris pourrait accueillir «au cas par cas» d’anciens détenus de Guantánamo
Sarkozy a salué «les mesures courageuses» du nouveau président américain, notamment l'annonce de la fermeture du camp de détention de Guantánamo, soulignant que «la France serait disponible pour aider les Etats-Unis à les mettre en œuvre». Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner avait déclaré vendredi souhaiter que la France puisse accueillir «au cas par cas» d'anciens détenus de la prison de Guantánamo.
Concernant le Proche-Orient, Obama «a salué l'action déterminée de la France à l'occasion de la crise à