Des millions d'Irakiens ont élu samedi sous haute surveillance leurs Conseils provinciaux lors d'un scrutin test pour la stabilisation du pays après des années de violences, mais les résultats définitifs ne seront connus que dans plusieurs semaines.
"En dépit du couvre-feu, qui peut être une complication, nous avons pu voir une participation forte toute la journée", a affirmé Staffan de Mistura, le représentant du secrétaire général de l'ONU en Irak.
Le taux de participation sera annoncé dimanche.
Quant aux résultats définitifs, cela prendra des semaines en raison de la complexité du scrutin. "Les résultats préliminaires devraient être annoncés d'ici cinq jours et les résultats définitifs dans plusieurs semaines", a confié aux journalistes le responsable onusien.
Quelques incidents ont marqué ces élections, les premières depuis 2005.
"Il y a eu des problèmes d'organisation et de logistique mineurs. Il y a eu aussi des problèmes de sécurité, mais rien de sérieux", a estimé le chef de la Commission centrale électorale, Faraj al-Haydari.
De Mossoul, "dernier bastion urbain d'Al-Qaïda" dans le nord, à Fao, à l'extrême-sud, sur les bords du Golfe, en passant par Ramadi, aux portes du désert, et Bagdad, près de quinze millions d'Irakiens étaient appelés à voter à la proportionnelle à un tour pour renouveler les Conseils qui élisent ensuite les gouverneurs.
Le Premier ministre Nouri al-Maliki, dont la liste "Coalition pour l'Etat de droit" est donnée favorite, s'est réjoui de l'"important