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Le retour de l'armée allemande en France

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German Chancellor Angela Merkel and French President Nicolas Sarkozy listen to questions at the 45th Conference on Security Policy in Munich February 7, 2009. REUTERS/Michaela Rehle (GERMANY) (REUTERS)
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publié le 7 février 2009 à 13h03
(mis à jour le 7 février 2009 à 17h01)

La première unité allemande postée sur le sol français depuis 1945 s'installera à Illkirch près de Strasbourg, et comptera plus de 600 soldats, a annoncé le ministre français de la Défense Hervé Morin. Ce bataillon «comptera des compagnies de reconnaissance, d'infanterie et un état-major correspondant à une force de 600 à 700 hommes et aura un caractère opérationnel», a-t-il précisé en marge de la conférence sur la sécurité de Munich (sud de l'Allemagne).

Son installation fera l'objet d'une «montée en puissance progressive sur plusieurs années mais nous sommes prêts à l'accueillir à partir de 2009», a-t-il détaillé, estimant que la France et l'Allemagne «tournent ainsi une page de leur histoire».

Morin a par ailleurs indiqué que le 16e bataillon de chasseurs de Sarrebourg (ouest de l'Allemagne), un «reliquat» des Forces françaises en Allemagne qui ne fait pas partie de la Brigade franco-allemande (BFA), sera rapatrié à Bitche (est de la France) compensant la perte du régiment d'artillerie de cette ville.

Des soldats français resteront cependant stationnés en Allemagne. Il s'agit de ceux du 110e régiment d'infanterie de Donaueschingen, partie de la brigade franco-allemande et colocalisé avec un régiment allemand. Quant au 3e régiment de hussards d'Immendigen, il sera dissous «après 2012» mais «remplacé par un régiment français qu'on désignera d'ici là et qui restera au sein de la brigade franco-allemande», a précisé Morin.

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