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Allemagne: un jeune conservateur à la tête du ministère de l'Economie

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Agé de 37 ans et issu d’une lignée d’aristocrates bavarois, il est plutôt considéré comme un spécialiste des affaires étrangères. Il remplace Michael Glos, qui a démissionné ce week-end.
General Secretary of Bavaria's Christian Social Union (CSU) Karl-Theodor zu Guttenberg poses before a CSU board meeting in Munich, November 3, 2008 in this file photo. Germany's Economy Minister Michael Glos is due to be replaced by Karl-Theodor zu Guttenberg, the 37-year-old general secretary of Glos's Christian Social Union (CSU), party sources said on February 9, 2009. REUTERS/Alexandra Beier/File (REUTERS)
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publié le 9 février 2009 à 11h07
(mis à jour le 9 février 2009 à 11h09)

Karl-Theodor zu Guttenberg est le nouveau ministre allemand de l’Economie. Secrétaire général du parti conservateur CSU (Union chrétienne-sociale), il a été choisi par sa formation pour succéder à Michael Glos, qui a démissionné ce week-end.

En vertu du partage du pouvoir au sein du gouvernement de «grande coalition» (conservateurs/sociaux-démocrates) mené par Angela Merkel, le ministère de l’Economie est réservé à la CSU, comme celui de l’Agriculture.

Une ascension fulgurante au sein de la CSU

Le baron zu Guttenberg, 37 ans, a effectué une ascension fulgurante au sein de la CSU, dont il a été nommé secrétaire général il y a trois mois seulement. Issu d’une lignée d’aristocrates bavarois traditionnellement impliqués en politique, il est plutôt considéré comme un spécialiste des affaires étrangères.

Le ministre de l’Economie, Michael Glos, également membre de la CSU, a jeté l’éponge à la surprise générale, alors que l’Allemagne traverse sa pire crise économique depuis 1945 et à sept mois et demi seulement des élections législatives. Malgré sa réticence à bouleverser la composition du gouvernement dans ces conditions, Angela Merkel n’a eu d’autre choix que d’accéder à sa demande.

La passivité du démissionnaire Glos était critiquée

Michael Glos a justifié ce départ en retraite par son âge, 65 ans cette année, ainsi que par la nécessité d’un renouvellement au sein de son parti. Ce tribun de la CSU, amateur de joutes parlementaires, n’avait jamais semblé à l’aise avec son portefeuille, qu’il n’avait accepté qu’en raison de la défection de l’ancien meneur du parti, Edmund Stoib