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Portrait

Après Gaza, les quatre candidats tirent à droite

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Le Likoud et Kadima sont au coude à coude dans les sondages, Lieberman pourrait devancer les travaillistes.
publié le 10 février 2009 à 6h51
(mis à jour le 10 février 2009 à 6h51)

EHUD BARAK L’ultime carte du vieux général

C’est sa dernière chance - improbable - de revenir à la tête du gouvernement, mais il fera tout pour rester ministre de la Défense. Ehud Barak, leader du parti travailliste dont la défaite s’annonce historique, l’homme le plus décoré de l’armée israélienne (et aussi le plus diplômé), serait bon guerrier et mauvais politique. Un peu injuste. Quand il était Premier ministre, en 2000, il a retiré Israël du bourbier libanais et tenté de faire la paix avec Arafat aux accords de Camp David en établissant un Etat palestinien sur 90 % de la Cisjordanie et 100 % de Gaza. Battu en 2001 par Sharon, il s’est reconverti dans les affaires, a fait fortune, puis est revenu à la vie politique à 66 ans dans le gouvernement d’Olmert, en 2007, après la catastrophe militaire de la deuxième guerre du Liban. De retour aux commandes militaires d’Israël, il a appliqué une ligne dure qui a abouti à l’opération «Plomb durci» à Gaza.

TZIPI LIVNI

Le nouvelle convertie à la ligne dure

Tzipi Livni, 50 ans, avocate de formation, a pris la tête du parti centriste Kadima en septembre, remplaçant l'actuel Premier ministre, Ehud Olmert, démissionnaire suite à des affaires de corruption. Ministre des Affaires étrangères, elle a fait des négociations avec les Palestiniens une de ses priorités et ne cesse d'affirmer la nécessité de la création d'un Etat palestinien. Elle a cependant adopté une ligne dure lors de la récente opération militaire israélienne à Gaza, qu'elle a qu