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Libération

50 morts dans le crash d'un avion aux Etats-Unis

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L'appareil s'est écrasé sur une maison près de l'aéroport de Buffalo, au nord de l'Etat de New York.
Firefighters are seen at the site of the wreckage of a Continental Express flight, which crashed near Buffalo, New York February 13, 2009. A plane with 48 people on board crashed into a house near Buffalo, New York, and burst into flames late on Thursday, and MSNBC quoted the Federal Aviation Administration as saying there were no survivors on the plane. REUTERS/Gary Wiepert (UNITED STATES) (REUTERS)
par (Source AFP)
publié le 13 février 2009 à 6h52
(mis à jour le 13 février 2009 à 15h19)

Les enquêteurs n’avaient pu encore approcher vendredi matin de l’épave fumante d’un avion qui s’est écrasé jeudi soir sur une maison dans l’Etat de New York, faisant 50 morts, dont un au sol, dans l’un des accidents les plus meurtriers de l’histoire récente aux Etats-Unis.

«Toutes les personnes à bord ont péri dans l’accident», a déclaré Pinnacle Air, maison-mère de Colgan Air, l’affréteur du vol.

«Il y avait également à bord un membre d’équipage de Colgan Airlines qui n’était pas en service, portant le nombre de personnes à bord à 49», a ajouté la compagnie, après la confirmation de la mort d’une personne au sol.

L’appareil, un Bombardier Dash 8-400 de Continental Airlines en provenance de l’aéroport new-yorkais de Newark, s’est écrasé à 22H20 (03H20 GMT vendredi) dans la ville de Clarence Center, se transformant aussitôt en boule de feu, cinq minutes environ avant son atterrissage prévu à Buffalo, dans le nord de l’Etat de New York (nord-est).

Un responsable local a indiqué avoir été informé «que l’avion avait seulement disparu des écrans-radar». Des témoins ont décrit une très forte explosion au moment de l’impact, avant que l’avion ne prenne feu.

Les télévisions américaines ont montré des débris de l’appareil en train de brûler dans un quartier résidentiel, alors que la neige tombait sur la région.

L’épave était toujours inaccessible vendredi matin en raison de la chaleur intense dégagée après l’explosion de l’appareil.

«Le fuselage est toujours extrêmement chaud. Il va falloir