Le manteau gris, les bottes et les bijoux sont ceux d'Ophélie. La police hongroise est sûre «à 99 %» que le cadavre retrouvé jeudi soir sur les bords du Danube est bien celui d'Ophélie Bretnacher, l'étudiante française disparue dans la nuit du 4 décembre à Budapest. Pour en être sûr à 100 %, il faudra toutefois attendre les résultats de l'autopsie et des tests ADN : ces derniers devaient avoir lieu vendredi dans l'après-midi, après l'arrivée des parents de la jeune fille dans la capitale magyare.
Bateliers. Les résultats préliminaires de l'autopsie pratiquée dans la nuit, durant près de cinq heures, par un médecin légiste hongrois, semblent indiquer que la jeune fille serait morte par noyade. Excepté un bleu sur la cuisse, «il n'y a aucun signe d'agression ou d'acte criminel sur le corps», a indiqué la police. Des prélèvements de sang dans le cœur et d'éventuels reliefs alimentaires dans l'estomac, devaient être pratiqués pour déterminer les causes exactes de la mort.
Avertie par des bateliers, la police fluviale a repéré le corps sur les bords du Danube près de l’île de Csepel, à six kilomètres de l’endroit où Ophélie était supposée avoir disparu. Son sac à main, contenant ses papiers d’identité et son téléphone portable, avait été retrouvé le 4 décembre vers 4 h 30 du matin sur un pilier du pont des Chaînes, reliant les deux rives de la capitale hongroise.
Après l’ouverture de l’enquête sur place, des policiers français s’étaient joints à le