Un accord de trêve entre Israël et le Hamas, présenté comme imminent la semaine dernière, s’éloigne alors que commencent les laborieuses négociations pour la formation d’un gouvernement. Les autorités de l’Etat hébreu ont durci leurs positions ce week-end, après l’annonce, par le Hamas, de l’imminence d’un accord. Le Premier ministre de transition, Ehud Olmert, a rejeté samedi toute trêve ne comprenant pas la libération du soldat franco-israélien Gilad Shalit, enlevé par le mouvement islamiste en juin 2006 et détenu dans la bande de Gaza.
Médiateur. Après la réunion hebdomadaire du cabinet, plusieurs ministres ont réitéré hier la position exprimée par Olmert. «Il n'est pas question de rouvrir les points de passage sans que Shalit soit libéré», a ainsi affirmé Meir Sheetrit, le ministre israélien de l'Intérieur. Le Hamas tient quant à lui à ce que les deux dossiers - celui de la libération de Shalit et celui de la trêve - restent dissociés. Depuis la fin de l'offensive israélienne sur la bande de Gaza, le 18 janvier, l'Egypte sert de médiateur pour tenter de parvenir à un accord sur la fin des tirs de roquettes, qui continuent de s'abattre sur l'Etat hébreu, en échange d'une ouverture des points de passage vers la bande de Gaza. Israël refuse en effet tout contact direct avec le mouvement islamiste, qui ne reconnaît pas son existence et a pris le pouvoir par la force dans la bande de Gaza en juin 2007.
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