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Au Bangladesh, les mutins déposent les armes

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Les soldats d'une unité paramilitaire des garde-frontières qui réclamaient une hausse de leurs soldes ont mis fin à leur soulèvement après un discours musclé du premier ministre.
Un des mutins, ce jeudi à Dacca, la capitale du Bangladesh Rifles.. (REUTERS)
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publié le 26 février 2009 à 10h20
(mis à jour le 26 février 2009 à 12h05)

Ils vont regagner leurs casernes. Les paramilitaires bangladais entrés en rébellion ont accepté ce jeudi de déposer les armes au deuxième jour d’une révolte qui a fait au moins dix morts. Les insurgés ont mis fin à leur soulèvement après une adresse à la nation du premier ministre Sheikh Hasina.

«Rendez les armes et rentrer dans vos casernes sur le champ ou je prendrai toutes les mesures nécessaires dans l'intérêt national», avait menacé peu avant Sheikh Hasina dans un discours retransmis sur les chaînes nationales. «Ne choisissez pas une voie suicidaire. Ne me forcez pas à user de la force. Nous connaissons vos problèmes. S'il vous plaît, aidez-nous.»

La reddition semblait en vue dès mercredi

La mutinerie a éclaté ce mercredi dans la capitale Dacca au sein du quartier général des Bangladesh Rifles (BDR), une unité des forces de sécurité de 70.000 hommes chargée de la protection des frontières. Les paramilitaires se sont apparemment rebellés pour obtenir une hausse de leur solde, des subventions pour leurs repas et davantage de congés mais leurs requêtes auraient été ignorées par leur supérieur.

Alors que la reddition des BDR semblait en vue dans la soirée de mercredi, lorsque des mutins avaient commencé à déposer les armes en échange d’une amnistie gouvernementale, de nouveaux tirs ont éclaté ce jeudi poussant des milliers de personnes à chercher un abri.

La mort de dix personnes a été confirmée

La mort de dix personnes a été confirmée, mais le soulèvement a peut-être fait cinquante morts parmi des officiers retenus en otages par les rebelle