Au moins 28 Irakiens, en majorité des policiers et des nouvelles recrues, ont été tués et 58 blessés dans un attentat suicide au vélo piégé contre une académie de police à Bagdad, ce dimanche matin.
Cet endroit avait déjà été visé le 1er décembre par un attentat suicide et une voiture piégée qui avaient fait 15 morts et 45 blessés.
Si cet attentat a rappelé que l'amélioration de la sécurité en Irak, qui devra reposer de plus en plus sur les forces irakiennes, restait relative, l'Irak a annoncé dimanche le départ de 12.000 soldats américains dans les six mois, accélérant le désengagement des forces américaines, qui doit être achevé fin 2011.
Depuis la signature en novembre d'un accord de sécurité de trois ans entre Bagdad et Washington, le départ des Américains se précise.
Les Britanniques aussi
Le principe d'un retrait des troupes de combat des villes, villages et localités était déjà acquis, ainsi que le désengagement total des forces armées américaines d'ici le 31 décembre 2011, après plus de 8 ans d'occupation.
En février, le président américain Barack Obama a annoncé le retrait du gros de ses hommes, notamment des troupes de combat, d'ici fin août 2010.
Il a souligné qu'une force résiduelle de 35.000 à 50.000 militaires resterait en Irak jusqu'à la fin 2011 avec pour mission essentielle d'entraîner, équiper et conseiller les forces irakiennes, de protéger le personnel civil américain et de conduire certaines opérations antiterroristes ponctuelles en coopération avec les Irakiens.
Par ailleurs, le gou