Nicolas Sarkozy et Carla Bruni ont entamé hier la partie officielle de leur visite d'Etat perturbée par l'affaire Florence Cassez. Pour montrer que ce cas ultrasensible ici n'affecte pas leur relation, le président mexicain, Felipe Calderón, a multiplié les marques d'attention. Il les a hébergés deux jours durant dans un de ces luxueux resorts près de Manzanillo au bord des plages de la côte Pacifique, avant de les recevoir hier dans une hacienda à Placatecpan, dans les environs de Mexico, et enfin de déambuler avec eux dans le plus célèbre site précolombien du pays : Teotihuacán, «le lieu où les hommes deviennent des dieux»… Au cours de ce premier déjeuner privé, les deux chefs d'Etat et leurs épouses devaient évoquer le cas de Florence Cassez. Selon, l'entourage de Nicolas Sarkozy, il s'agissait d'arrêter une position commune qui sera exprimée conjointement par les deux hommes aujourd'hui en fin de journée, lors d'une conférence de presse.
Bulgares. Une chose est sûre, Sarkozy ne rentrera pas à Paris mardi en liberador avec la Française dans ses bagages. A l'été 2007, son épouse d'alors, Cécilia, avait ramené à Sofia les infirmières bulgares et le médecin palestinien détenus dans les geôles du libyen Khadafi. Puis quelques mois plus tard, c'est Nicolas Sarkozy qui avait effectué un voyage éclair au Tchad pour rapatrier certains Français détenus dans le cadre de l'affaire des enfants de l'association l'Arche de Zoé. Finalement, tou