on oublie trop souvent les grandes manœuvres internationales dont les femmes font les frais au nom du retour en force de la religion et du respect de la diversité culturelle. Un moment fort dont les Nations unies ont le secret sera Durban II. A l’image de ce qui s’est passé à la réunion de 2001, le fait religieux - principalement islamique - sera présenté comme la solution à tous les conflits sociétaux et internationaux. La France doit se retirer de la conférence Durban II, il en va de la démocratie et de l’avenir des femmes.
Depuis 1983, la Ligue du droit international des femmes, dont la fondatrice fut Simone de Beauvoir, a régulièrement dénoncé la manière dont les droits humains universels des femmes ont été remis en question au nom du multiculturalisme et du respect des religions et des civilisations. Elle constate un phénomène plus nouveau, le détournement de certaines revendications des organisations féministes, y compris au sein des institutions internationales, pour mieux faire taire les aspirations émancipatrices et universalistes des femmes.
Ainsi l’application de la charia est préconisée pour venir à bout de pratiques traditionnelles telles que les mutilations sexuelles, ou pour endiguer les violences conjugales. Quant à la prostitution et la traite des femmes, elles seraient censées disparaître si la polygamie était maintenue et que les femmes retrouvaient leur fonction maternelle dans la société. Même la parité et l’éducation des filles sont affirmées comme étant