L'on ne peut que déplorer la décision de la justice suisse de condamner à la prison (deux ans avec sursis) et à une forte amende (45 000 euros) un assureur suisse retraité (pléonasme?) parce qu'il avait volé près de 900 bicyclettes en six ans. En effet, il ne peut avoir échappé à la justice suisse davantage qu'à la française que l'époque est à la vie professionnelle d'une vie, à la retraite sous pissenlits, au pot d'adieu à la bière.
Il ne peut avoir échappé, fût-elle de mauvaise foi (mais comment l’être quand on est de foi réformée?) à la justice suisse que l’entreprise du post-moderne septuagénaire ressortissait à une conscience professionnelle laminée, étirée, prolongée de sorte qu’elle dure autant que dure la vie professionnelle post-moderne: une vie. Et si j’ose dire «ni plus ni moins».
«Une conscience professionnelle tout au long de la vie», voilà l’idée, voilà l’idée réformée réformiste injustement gourmandée. Ainsi, nous évoquons un assureur si assureur que, dans un geste probe réitéré, il s’est établi (comme l’on s’établissait une fois mai 1968 liquidé) voleur, c’est-à-dire susceptible, les techniques du vol apprises du dedans, de mettre en garde ses clients et, les ayant mis en garde, de leur faire grief de leur imprudence, leur refusant l’indemnisation.
Nous évoquons en outre un assureur qui a pu, le nombre de ses prises aidant (sacré échantillon qu’une flotte de 873 bicyclettes!) de