«Vis-à-vis du dalaï lama, notre position est consistante et claire, il suffit qu'il renonce à ses activités séparatistes et nous serons prêts à poursuivre le dialogue avec ses représentants, notre porte est grande ouverte».
Ce message, qui ressemble à un geste d’ouverture, a ceci de particulier qu’il émane du Premier ministre chinois lui-même. Pékin serait prêt au dialogue contre le renoncement à l’indépendance du leader tibétain a affirmé Wen Jiabao aujourd’hui.
Seulement, le dalaï lama, exilé depuis 50 ans en Inde, affirme depuis plusieurs années déjà avoir renoncé à l'indépendance, proposant une «voie moyenne» qui passerait par une simple «autonomie culturelle». Mais Pékin n'a toujours pas ouvert la voie à ce fameux «dialogue».
L'allocution du numéro deux de la république populaire comportait aussi un message en direction de Paris: «nous espérons que la France puisse adopter une attitude claire sur la question du Tibet, afin de restaurer le plus vite possible les relations entre la Chine et France».
Les relations sino-françaises qui avaient déjà pris un coup de froid au printemps 2008, lors du passage chaotique de la flamme olympique à Paris, se sont encore tendues à la fin de l’année dernière après la rencontre entre Nicolas Sarkozy, alors président en exercice de l’Union européenne, et le dalaï-lama.
Cependant, le Premier ministre chinois n’a pas précisé quelles mesures concrètes la France pourrait prendre pour revenir à de meill