Une semaine après l'escapade du couple Sarkozy-Bruni sur la côte Pacifique du Mexique, l'Elysée est sur la défensive. Nombre de questions sont toujours sans réponse sur les conditions de leur séjour et la polémique enfle en France. Au départ, il y a la volonté du Château de dissimuler ces vacances pour ne pas donner prise aux critiques : la visite d'Etat du président français ne dure que douze heures pour sa partie officielle à Mexico… contre deux jours et demi de farniente bling-bling sur les plages du Pacifique. Le black-out sur ce «séjour privé du Président et de son épouse» est donc décrété. Mais une gaffe de Carla Bruni - qui ne peut s'empêcher, lors d'une soirée, d'annoncer son départ imminent pour le Mexique - anéantit le plan com de l'Elysée. Bombardés de questions sur le coût et lieu de la villégiature des Sarkozy, les conseillers refusent dans un premier temps de révéler quoi que ce soit, puis finissent par indiquer qu'ils ont été «invités» par le président mexicain, Felipe Calderón, à Manzanillo.
Légèreté. En début de semaine, RTL révèle que les Sarkozy n'ont pas séjourné dans un hôtel de luxe, comme initialement rapporté dans plusieurs médias, mais dans une luxueuse villa, propriété du richissime banquier Roberto Hernández Ramírez. Problème, ce proche de Calderón est tout sauf un enfant de chœur (lire ci-contre). L'Elysée affirme aujourd'hui que Nicolas Sarkozy ne le connaît pas. Et qu'il ne se serait pas renseigné sur le propriétaire de la ma