Une nouvelle fois, c’est l’impasse. Aucun accord n’a été trouvé entre Israël et le Hamas sur la libération du soldat Gilad Shalit en échange de prisonniers palestiniens. Et ce malgré les dernières discussions menées durant deux jours au Caire. Et comme toujours, les deux camps se rejettent la responsabilité de l’échec.

Selon Ehud Olmert, le mouvement islamiste a «durci» ses positions et présenté des «exigences extrémistes malgré les propositions généreuses» de l'Etat hébreu. Le premier ministre communiquera les conclusions complètes des discussions lors d'une réunion du conseil des ministres ce mardi après-midi.

Mais peu après ces déclarations, le Hamas a imputé au contraire l'impasse à l'intransigeance de l'Etat hébreu. Selon le représentant du groupe au Liban, Oussama Hamdane, les deux émissaires n'ont «rien proposé de nouveau. […] Lorsqu'il y aura une offre sérieuse d'Israël, nous serons disposés à la prendre en considération».

D’après les médias israéliens, les deux émissaires de l’Etat hébreu étaient porteurs d’un ultimatum: soit les islamistes du Hamas acceptaient un accord, soit ils devraient traiter avec l’équipe du prochain chef du gouvernement pressenti, le dirigeant de la droite Benyamin Nétanyahou, qui pourrait s’avérer moins souple.

Oussama Hamdane accuse Israël de refuser de s’engager à libérer 400 prisonniers dans un premier temps, d’exiger l’expulsion des territoires palestiniens de certains détenus appelés à être libérés et de vouloir