En Israël, Benyamin Nétanyahou espère toujours convaincre les travaillistes. Ce vendredi, celui qui est pressenti pour être de nouveau premier ministre a obtenu du président Shimon Peres un délai supplémentaire de deux semaines pour former son gouvernement. Selon le leader conservateur, ce délai est «nécessaire pour parvenir à un gouvernement d'union nationale», bien qu'il puisse déjà constituer un cabinet.
«La formation d'un tel gouvernement me paraît encore plus indispensable suite aux nombreux entretiens que j'ai eus avec l'état-major et les responsables économiques du pays», a déclaré Nétanyahou qui a souligné les «graves menaces» sécuritaires auxquelles Israël fait face.
Barak mène «le parti travailliste à sa perte»
Côté travailliste, le ministre de la défense sortant Ehud Barak n'en finit plus d'exhorter sa formation, qui refuse une participation au gouvernement, à reconsidérer sa position. Selon lui, «l'intérêt supérieur de l'Etat» doit pousser le parti à entrer dans l'équipe Nétanyahou pour «faire contrepoids à l'extrême droite».
Un argument qui ne tient pas selon certains. La ministre sortante de l'Education accuse ainsi Barak de «mener le parti travailliste à sa perte» par ambition personnelle. Elle souligne aussi qu'une participation à un tel cabinet bloquera toute possibilité de relance du processus de paix.
Livni a pour l’heure écarté toute participation
Après les élections du 10 février et la défaite sans précédent des travaillistes - 13 députés sur 120 - et ne sont plus que le quatrième parti israélien,