Les tractations se poursuivent encore aujourd’hui en Israël, pour arriver à former un cabinet ministériel. Mais les choses semblent se mettre en place pour Benyamin Netanyahou, le probable futur Premier Ministre.
Ce week-end, une nouvelle formation est venue renforcer les rangs de la coalition, donnant à Netanyahou la majorité à la Knesset (assemblée nationale).
Le parti ultra-orthodoxe sépharade Shass, qui s’est vu promettre quatre portefeuilles ministériels dont l’Intérieur, l’Habitat et les Cultes, a accepté une alliance avec le Likoud (droite) de Netanyahou. Il s’agit du second accord de coalition signé par le Likoud après celui conclu avec le parti d’extrême droite laïc Israël Beiteinou. Aux termes de ce premier accord, le ministère des Affaires étrangères, avait été donné à Avigdor Lieberman le chef du parti extrémiste.
Le chef du Shass, le nouveau parti de la coalition, a d'ores et déjà écarté toute «concession sur Jérusalem», dont Israël a annexé la partie arabe après sa conquête en 1967, et où les Palestiniens aspirent à établir la capitale de leur futur Etat.
Prochaine étape pour Netanyahou: négocier le ralliement des travaillistes (centre-gauche) qui sont déchirés entre leur chef, Ehud barak, qui souhaite participer à cette coalition, et la majorité de leurs parlementaires qui refusent l’alliance.
Netanyahou n’a pas besoin en réalité des travaillistes. Avec le soutien des formations religieuses et d’extrême droite, il détient déjà la majorité absolue à la Knes