Il ne manque plus que l’aval du parti travailliste, mais il est loin d’être acquis. Ce mardi, le futur premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou et le numéro un travailliste Ehud Barak ont paraphé un accord de coalition.
Selon le texte, le Likoud s’engage à poursuivre les négociations de paix avec les Palestiniens et à respecter les accords signés avec eux dans le passé, a précisé la radio. D’après la radio militaire, Israël continuera d’œuvrer contre les constructions illégales et la colonisation sauvage en Cisjordanie.
Cet accord doit être soumis dans l’après-midi à l’approbation du Congrès du parti travailliste lors d’une réunion qui s’annonce houleuse en raison de l’opposition d’au mois sept de ses 13 élus à tout ralliement à un gouvernement Nétanyahou. Cette session extraordinaire est prévue à Tel-Aviv cet après-midi. Après les discours, le congrès doit procéder à un vote à bulletins secrets dont les résultats sont attendus dans la soirée.
Selon Barak, il y va de «l’intérêt supérieur de l’Etat»
En cas de feu vert pour rallier la coalition de droite, Barak entend nommer lui-même les ministres travaillistes sans réunir à nouveau à cet effet le congrès.
Avant l’aube mardi, Nétanyahou et Barak avaient eux-mêmes supervisé personnellement les efforts en vue de parvenir à l’accord de coalition alors que ces discussions avaient jusqu’alors été menées par des équipes de négociateurs des deux bords. Barak avait désigné à cet effet un de ses proches, le ministre de l’Agriculture sortant Shalom Simhon, et le chef de la centrale syndica