Prudent Barack Obama. Après les dernières évolutions dans la composition du gouvernement israélien, le président américain a estimé que la paix avec les Palestiniens n'allait pas être «plus simple» à obtenir. Avant d'ajouter que c'était cependant «tout aussi nécessaire».
Même si le «faucon» Benyamin Nétanyahou, opposé à la création d'un Etat palestinien, va sans nul doute prendre la tête du nouveau cabinet, Obama a relevé que le gouvernement israélien n'était pas encore constitué, et qu'on ignorait à quoi ressemblerait la direction des Palestiniens à l'avenir. «Mais ce que nous savons, c'est que le statu quo est intenable.»
Et le locataire de la Maison Blanche de rappeler que Washington ferait pression en faveur du «deux Etats pour deux peuples», que le gouvernement israélien le veuille ou non: «Il est crucial que nous progressions vers une solution à deux Etats où Israéliens et Palestiniens puissent vivre en paix côte à côte, dans leurs Etats, en paix et en sécurité.»
Avec la nomination de l'émissaire spécial pour le Proche-Orient, George Mitchell, «ce que nous avons signifié, c'est que nous prendrions l'affaire au sérieux dès le premier jour et que nous essaierions de pousser les deux parties dans une direction qui reconnaisse cette réalité», a-t-il dit.
Des propos qui ont été bien accueillies par