«L'islam régnera sur la planète, comme Allah l'a promis.» A l'approche de la conférence dite d'examen de la mal nommée Conférence mondiale contre le racisme de Durban, qui doit se tenir à Genève, le colonel Kadhafi a donné un avant-goût de ce que promet cette réunion controversée, dont le comité préparatoire est précisément présidé par la Libye, avec l'Iran parmi les vice-présidents.
Dans un discours prononcé le 12 mars à Nouakchott en Mauritanie, à l'occasion de la commémoration de la naissance du prophète Mahomet, le guide libyen a pris des accents prophétiques non pas pour évoquer les droits de l'homme, mais «l'universalité de la religion musulmane». Et de prédire que «l'islam régnera sur la planète, comme Allah l'a promis, les religions qui l'ont précédé ayant expiré, selon la version du prophète Mahomet, dernier messager de Dieu». Fort de cette certitude, Muammar al-Kadhafi a lancé un appel à l'humanité tout entière à rendre justice au prophète Mahomet en reconnaissant sa religion comme la finalité de celles révélées par ses prédécesseurs que sont Moïse et Jésus. Selon le président libyen :«Le Coran démontre qu'il n'existe pas de divergences entre l'islam et Moïse ainsi que ses proches fidèles, parce qu'ils étaient des musulmans. S'ils avaient vécu du temps de Mahomet, ils auraient cru en lui, tout comme il n'existe pas de problème avec Jésus et les autres prophètes, étant tous des musulmans et Mahomet le sceau des prophètes.» Si discorde il y