Les violences en Irak se situent aujourd’hui à leur niveau le plus bas depuis le début de la guerre en 2003, a affirmé dimanche le général Raymond Odierno, commandant des forces américaines en Irak. Et estime que l’échéance 2011 pour un retrait des troupes américaines serait respectée.
Le général Odierno a déclaré sur la chaîne d'informations américaine CNN que malgré les éruptions de violence au cours de la semaine passée et notamment l'attentat suicide de Mossoul, qui a tué cinq soldats américains et trois Irakiens, «les violences en général demeurent à leur bas niveau de 2003», année de l'invasion de l'Irak.
Le nombre de victimes au combat pour le mois de mars «est au plus bas depuis le début de la guerre», a-t-il ajouté. Mais il a également souligné que même si «les forces de sécurité irakiennes se sont améliorées de façon significative», le Pentagone doit faire preuve d'une certaine souplesse dans le calendrier de retrait des troupes.
Le président américain Barack Obama a annoncé fin février que le gros des 140.000 soldats actuellement déployés en Irak auront quitté le pays d’ici le 31 août 2010 et qu’il ne resterait qu’une force résiduelle de 35.000 à 50.000 hommes. Conformément à l’accord de sécurité signé en novembre entre Bagdad et Washington, les derniers soldats américains doivent avoir quitté l’Irak fin décembre 2011, soit plus de huit ans après l’invasion du pays et la chute de Saddam Hussein.
«Si nous croyons que nous aurons besoin de