Le sommet des Amériques s'est achevé dimanche avec la promesse d'une nouvelle ère dans la relation entre les Etats-Unis et ses voisins du sud, mais sans parvenir à l'unanimité, Washington ayant écarté une levée rapide de l'embargo contre Cuba.
A l'issue du sommet, le leader cubain Fidel Castro a de nouveau réclamé dimanche la levée de l'embargo américain. Le président américain Barack Obama "a été dur et évasif sur l'embargo" lors de sa conférence de presse dimanche clôturant le Sommet des Amériques de Trinité-et-Tobago, a écrit l'ancien président cubain, 82 ans, dans un commentaire publié sur le site internet officiel cubadebate.cu.
"Je désire lui rappeler un principe éthique de base en ce qui concerne Cuba: toute injustice, tout crime, peu importe l'époque, n'a aucune excuse; le blocus cruel contre Cuba a pour prix des vies et des souffrances", ajoute le père de la Révolution cubaine de 1959 qui a laissé la présidence à son frère Raul en février 2008 pour des raisons de santé.
Le président américain Barack Obama a admis à l'issue du sommet que la politique menée pendant 50 ans par les Etats-Unis à l'égard de l'île communiste "n'avait pas marché" mais écarté l'idée d'un changement "du jour au lendemain".
"Les questions relatives aux prisonniers politiques, à la liberté d'expression et la démocratie sont importantes, et ne sauraient être simplement mises de côté", a-t-il