«Nous ne nous rendrons jamais!» C'est ainsi que les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), par la voix de leur porte-parole, ont fermé ce matin la porte aux demandes de la communauté internationale de déposer les armes.
Le gouvernement du Sri Lanka a annoncé de son côté en avoir fini avec les opérations à l'arme lourde. Les bombardements devraient donc cesser sur la zone de combat, une petite enclave d'à peine 10 km² au nord-est de l'île.
Cette annonce du pouvoir srilankais est destinée à apaiser la communauté internationale dont la pression se fait de plus en plus forte. «Nos forces de sécurité vont se cantonner à des tentatives pour secourir des civils retenus en otage et le sauvetage de ces civils est la priorité numéro un», assure Colombo.
Le cessez-le-feu rejeté
Un responsable gouvernemental a bien précisé que les opérations terrestres, à l'arme légère, contre les LTTE, se poursuivaient. «Ce n'est ni la fin de l'opération militaire, ni un cessez-le-feu», a-t-il précisé.
Les Tigres eux n'y voient qu'une manœuvre de Colombo. Selon le site tamilnet.com - qui relaie les revendications des LTTE – les bombardements continuaient ce matin sur la bande de territoire où des dizaines de milliers de civils restent bloqués.
La guérilla avait proposé un cessez-le-feu ce week-end, qui a été rejeté dimanche par le gouvernement srilankais. Même les pressions de l'ONU qui