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Libération

Grippe porcine : la fièvre monte

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publié le 28 avril 2009 à 6h51
(mis à jour le 28 avril 2009 à 6h51)

Il n'y pas encore de pandémie mais l'alarme est d'ores et déjà mondiale. Alors que le Mexique (1) annonce au moins 150 morts victimes «probables» du virus mutant de la grippe porcine, dont une vingtaine de cas avérés, de nombreux pays ont commencé, hier, à prendre des mesures, s'engageant dans une course de vitesse contre un virus qui aurait déjà atteint l'Europe.

Dès dimanche, les Etats-Unis ont déclaré, les premiers, «l'état d'urgence sanitaire» après que 40 cas de contamination eurent été confirmés dans certains Etats limitrophes. «Il s'agit évidemment d'un sujet d'inquiétude qui justifie que nous élevions le niveau d'alerte […] mais il n'y a pas de raison de s'inquiéter», adéclaré le président Barack Obama. Le directeur des autorités sanitaires américaines, Richard Besser, s'est montré plus pessimiste : «Les gens doivent se préparer à l'idée que nous allons voir apparaître plus de cas graves dans le pays, et peut-être des morts.» Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est montré circonspect : «Nous sommes préoccupés du fait que le virus pourrait causer une nouvelle pandémie de grippe. Elle pourrait être modérée dans ses effets mais aussi être potentiellement sévère.»

Caméras thermiques. Six cas ayant été repérés au Canada, douze suspectés en Colombie, les pays du continent américain prennent les uns après les autres des mesures de contrôle renforcées aux aéroports internationaux et aux frontières. Cuba a limité <