Lors de la cérémonie marquant le début des travaux d'une nouvelle mine d'uranium d'Imouraren dans le Nord-Niger confiée à la compagnie française Areva, le président du Niger, Mamadou Tandja, a accordé un entretien à France 24 et Libération. Il affirme vouloir organiser un référendum pour se maintenir au pouvoir.
Etes-vous satisfait de l'accord avec Areva sur la mine d'Imouraren qui pemettra la production de 5000 tonnes d'uranium d'ici trois ans?
C'est ce qu'attendait le Niger depuis l'indépendance: un accord à égalité entre nous et notre partenaire. Nos vivons dans un monde d'intérêts, chacun lutte pour défendre les siens.
Vous avez rencontré plusieurs chefs rebelles, hier, à Agadez et certains étaient présents lors de la cérémonie de ce lundi à Imouraren. Est-ce la fin du conflit qui dure depuis début 2007?
On s'est bien compris. Il n'y a aucun problème politique au Niger. Malheureusement, des jeunes avaient pris la mauvaise direction en participant à des trafics. Nous avons combattus ces trafics, et les jeunes sont revenus à la raison, ils ont accepté de déposer les armes.
Ces rebelles touaregs les avaient prises en dénonçant l'absence de redistribution des richesses minières exploitées au Nord-Niger. Leur avez-vous donné des assurances à ce sujet?
Il n'en a pas été question lors de notre rencontre, car l'uranium est un bien national, il appartient à tous les Nigériens.
Dans la foule à Imouraren, on pouvait lire