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Libération

Les autres dossiers noirs de la Françafrique

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L’Elysée a déjà plusieurs affaires judiciaires africaines à gérer… ou à enterrer.
publié le 7 mai 2009 à 6h51
(mis à jour le 7 mai 2009 à 6h51)

En accédant à l’Elysée, Nicolas Sarkozy s’est fixé comme objectif de déminer ou de régler plusieurs dossiers judiciaires qui perturbent les relations entre Paris et plusieurs pays africains.

Rwanda : tourner la page Bruguière

Avec l’aide de Bernard Kouchner, qui connaît personnellement le président Kagame, l’Elysée cherche à renouer avec Kigali. Le Rwanda a rompu les relations diplomatiques en 2006, suite à l’émission par le juge Bruguière de neuf mandats d’arrêt visant des proches du président rwandais, accusés d’être impliqués dans l’attentat contre l’ex-président hutu Juvénal Habyarimana, en avril 1994, qui a aussi coûté la vie à son équipage français. La justice hexagonale s’est montrée très souple avec Rose Kabuye, la directrice du protocole de Kagame. Arrêtée en Allemagne et transférée en France, elle a été autorisée à regagner son pays dans l’attente d’une nouvelle audience.

Côte-d’Ivoire : flou sur l’affaire Kieffer

Rompant avec la discrétion de son prédécesseur, Sarkozy a reçu, l’été 2007, la famille du journaliste franco-canadien enlevé en avril 2004 par des hommes armés à Abidjan, promettant de faire la lumière dans un dossier où apparaissent des proches des époux Gbagbo. Mais depuis que le juge Patrick Ramaël, chargé de l’enquête, a, dans l’affaire de la disparition de l’opposant Ben Barka, lancé des mandats d’arrêt contre des proches du roi du Maroc, cette aide tarde à se manifester.

Angola : dépasser l’Angolagate

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