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Libération

Biens mal acquis, l’Afrique réagit

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publié le 15 mai 2009 à 6h51
(mis à jour le 15 mai 2009 à 6h51)

Le 5 mai, la doyenne des juges d’instruction, du pôle financier de Paris, a ordonné l’ouverture d’une enquête pour "recel de détournement de fonds publics", concernant trois chefs d’Etat africains : le Congolais Denis Sassou-Nguesso, le Gabonais Omar Bongo et Teodoro Obiang, président de la Guinée-Equatoriale. Le parquet de Paris a fait appel de cette décision. Ces chefs d’Etat sont soupçonnés d’avoir acquis en France un imposant patrimoine d’immeubles et de voitures de luxe, au détriment du budget de leur pays.Le site Global Voices (http://fr.globalvoicesonline.org) recense les réactions des blogueurs africains. Extraits.

Musengeshi Kata, sur Forum Réalisance (http://realisance.afrikblog.com) : «Enfin, pourrait-on dire, l'Occident, après des décennies de surdité, en vient lentement à combattre ce fléau criminel économique qui gangrène autant le développement de l'Afrique qu'il engraisse l'illégalité fiscale en Europe et de par le monde.»

Boukaka, sur Congopage (www.congopage.com) :

«Espérant que cette fois-ci, Sarkozy ne fera pas obstacle à la justice… Il avait promis la rupture avec les assassins, alors nous attendons avec impatience.»

Dolisie (Congopage) : «Bravo au juge qui a su mettre l'intérêt des peuples avant les micmacs économiques. La France doit se laver de son passé de chien de garde pour dictateurs, d'argentier de conflits ethniques et de coups d'Etat. La France que nous respecterons est celle qui r