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Obama à marche forcée vers la paix

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En recevant Benyamin Netanyahou, le président américain a tenté de relancer un processus de paix englué sous l'ère Bush.
Le Premier ministre Benyamin Netanyahou et Barack Obama speaks, dans le bureau ovale de la Maison Blanche, lundi. (REUTERS)
publié le 19 mai 2009 à 6h51
(mis à jour le 19 mai 2009 à 6h51)

Au terme de sa rencontre hier avec le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, Barack Obama a appelé à la reprise des négociations de paix entre Israël et les Palestiniens pour remettre sur les rails le processus de paix. S’il a reconnu que l’Iran faisait peser une menace réelle et inacceptable sur Israël, un dossier jugé prioritaire pour l’Etat hébreu, il est resté ferme sur sa volonté de mener les deux dossiers de front : le programme nucléaire iranien et le processus de paix. Le président américain a clairement indiqué que la création d’un Etat palestinien aux côtés de l’Etat juif était le meilleur moyen de parvenir à une paix régionale. Et il a exhorté l’Etat hébreu à geler les colonies de peuplement juives dans les territoires occupés.

Garanties. De son côté, Nétanyahou a assuré qu'il était prêt à reprendre immédiatement les négociations avec les Palestiniens, si des garanties lui sont données que le programme nucléaire iranien sera démantelé. Obama a été très clair : il privilégiera le dialogue avec Téhéran à la confrontation souhaitant ramener l'Iran dans «le giron des nations».

Dans un langage qui tranchait singulièrement avec celui de son prédécesseur, Barack Obama a clairement indiqué qu’il était temps de recommencer à négocier, en invitant de préférence tous les acteurs régionaux à la table. Depuis son arrivée au pouvoir, l’administration Obama a déjà multiplié les contacts avec les pays arabes pour les amener à s’engager dans une r