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Libération

Nétanyahou martèle l’indivisibilité de Jérusalem

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Proche-Orient . Israël a réaffirmé sa souveraineté sur la Ville sainte.
publié le 22 mai 2009 à 6h51
(mis à jour le 22 mai 2009 à 6h51)

C'est dans un contexte de crispation exacerbée que se sont déroulées hier les manifestations et contre-manifestations marquant la Journée de Jérusalem, la célébration par Israël du 42e anniversaire de la «réunification» de la ville. Cette commémoration, qui marque la conquête et l'annexion de la partie orientale de la ville par Israël en 1967, coïncidait avec le retour de Washington, la veille, du Premier ministre Nétanyahou. Or, de toutes les questions en suspens du conflit israélo-palestinien, Jérusalem est peut-être celle sur laquelle les positions du président Obama et de Nétanyahou sont les plus éloignées. «Jérusalem est la capitale d'Israël. Elle l'a toujours été, le restera pour toujours et ne sera jamais divisée», a martelé hier le Premier ministre israélien, hostile à toute concession sur le sujet. De son côté, Obama défend une partition de la ville qui ferait de Jérusalem-Est la capitale d'un futur Etat palestinien.

Contrôle. Des députés de la coalition de droite au pouvoir en Israël ont par ailleurs annoncé le dépôt d'un projet de loi contre toute concession sur Jérusalem, exigeant une majorité spéciale pour modifier les limites municipales. Israël a pris le contrôle de Jérusalem-Est à l'issue de la guerre israélo-arabe de 1967, élargissant les frontières municipales de la ville à l'Est pour englober des villages palestiniens de Cisjordanie. Ces nouvelles frontières municipales n'ont jamais été reconnues par la communau